L'encéphalite japonaise au Nagaland, Inde

Au cours du mois dernier, 16 personnes ont été admises au Zion Hospital & Research Centre de Dimapur en raison d’une infection par le virus de l’encéphalite japonaise. Quatre d’entre elles sont décédées des suites de leur infection.

Conseils

Le risque d’encéphalite japonaise est très faible pour la plupart des voyageurs en Asie, en particulier pour les visiteurs de courte durée dans les zones urbaines. Toutefois, le risque varie en fonction de la saison, de la destination, de la durée du voyage et des activités. Les voyageurs qui se rendent dans des régions où ce virus circule peuvent réduire leur risque d’exposition au virus de l’encéphalite japonaise en prenant toutes les précautions nécessaires pour éviter les piqûres de moustiques.

Le comité consultatif des pratiques de vaccination des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis recommande la vaccination contre l’encéphalite japonaise (EJ) aux personnes qui s’installent dans un pays où l’EJ est endémique, aux voyageurs de longue durée dans les zones où l’EJ est endémique (par exemple, plus d’un mois) et aux voyageurs fréquents dans les zones où l’EJ est endémique.

Le vaccin contre l’encéphalite japonaise doit également être envisagé pour les voyageurs à court terme (par exemple, moins d’un mois) présentant un risque accru d’encéphalite japonaise en raison de la durée prévue du voyage, de la saison, du lieu, des activités et de l’hébergement, ainsi que pour les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie de l’encéphalite japonaise qui ne sont pas sûrs de la durée, de la destination ou des activités de leur voyage.

Le vaccin contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandé pour les voyageurs dont les itinéraires présentent un risque très faible, comme les voyages de courte durée limités aux zones urbaines ou en dehors d’une saison de transmission du virus de l’encéphalite japonaise bien définie.