La fièvre d'Oropouche se poursuit à Cuba - Mise à jour

Le département des maladies transmissibles du ministère de la santé a enregistré un peu plus de 23 600 cas suspects et confirmés de fièvre d’Oropouche. Un petit nombre de cas présente des symptômes d’encéphalite (inflammation du cerveau). Des cas ont été recensés dans 74 % des municipalités du pays et dans 100 % des provinces.

Conseils

Le virus responsable de la fièvre d’Oropouche est généralement transmis dans le bassin amazonien d’Amérique du Sud, où il peut provoquer des épidémies importantes et explosives. Une nouvelle souche de ce virus, plus transmissible, se propage et provoque d’importantes épidémies dans plusieurs pays des Amériques.

Le virus est transmis par les piqûres de moustiques, de tiques et de moucherons. Lorsque ces insectes sont infectés par le virus, celui-ci peut être transmis aux animaux (paresseux, marsupiaux, primates, oiseaux) et à l’homme par la piqûre de l’insecte. La transmission à l’homme se fait principalement par la piqûre du moucheron. La piqûre du moucheron porteur du virus de l’Oropouche ressemble à une piqûre vive et une irritation ou une grosseur peut apparaître et durer quelques heures ou quelques jours. Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, des douleurs derrière les yeux, des frissons et des vomissements.

La principale mesure de prévention consiste à éviter tout contact avec les moucherons infectés, en particulier pendant la saison des pluies. Évitez les sites de reproduction des insectes (marécages, eaux stagnantes, marais, végétation en décomposition, etc.) Si possible, utilisez un insectifuge contenant 20 % ou plus de DEET et portez des vêtements de protection pour couvrir la peau exposée. Il peut être important de suivre ces conseils pendant la grossesse, car une propagation à l’enfant à naître est possible.