Foyers de fièvre chikungunya au Brésil

En 2024, de nombreuses épidémies de fièvre chikungunya ont causé plus de 420 000 personnes infectées et 236 décès. Au cours des premières semaines de cette année (2025), 523 cas ont été signalés. D’autres épidémies sont attendues. Le risque le plus élevé pour les voyageurs internationaux se situe dans les États de São Paulo et de Rio de Janeiro.

Conseils

Le risque d’exposition des voyageurs peut varier d’un endroit à l’autre, mais il peut être élevé dans certaines localités. Tous les voyageurs qui se rendent dans des zones où le virus de la fièvre chikungunya est actif peuvent réduire leur risque d’exposition à ce virus en prenant toutes les précautions nécessaires pour éviter les piqûres de moustiques. De nombreuses personnes atteintes de la fièvre chikungunya ne consultent pas de médecin et ne sont pas signalées aux autorités sanitaires. Cela peut expliquer le faible nombre de cas signalés dans de nombreux pays. Il peut y avoir beaucoup plus de cas dans la communauté qui ne sont pas signalés. Les infections par le virus du chikungunya peuvent avoir des conséquences durables sur la santé, les douleurs articulaires persistant près de deux ans après l’infection initiale. La Food and Drug Administration américaine a récemment approuvé un vaccin (Ixchiq) pour les personnes âgées de 18 ans et plus qui présentent un risque accru d’exposition au virus du chikungunya.

Il est rappelé aux voyageurs que le moustique qui transmet le chikungunya peut également transmettre la dengue et le virus Zika.