Guinée-Bissau
A propos de Guinée-Bissau
| Devise | Franc CFA (XOF) |
| Langue | Portugais ; Le créole de Guinée Bissau est largement parlé |
| Capital | Bissau |
La République de Guinée-Bissau est située en Afrique de l’Ouest avec une côte sur l’Atlantique Nord et partage des frontières avec le Sénégal et la Guinée. Ce pays en développement a une population ethniquement diversifiée d’environ 1,6 million de personnes. Il existe actuellement un gouvernement de transition avec un président comme chef de l’État et un premier ministre comme chef du gouvernement.
Au XVIe siècle, les Portugais ont colonisé cette zone autour des ports de Bissau et de Cacheu et elle était connue sous le nom de Guinée portugaise. En 1974, le pays accède à l’indépendance et devient la Guinée-Bissau. Au cours des 40 dernières années, le pays a été en proie à l’instabilité politique, aux bouleversements et à la corruption, qui ont entravé le développement du pays et accru la pauvreté.
Les voyageurs en Guinée-Bissau peuvent visiter les parcs nationaux intérieurs, les réserves fauniques, les belles plages, les récifs coralliens et l’archipel des Bijagós, une réserve de biosphère internationale de l’UNESCO.
Vaccinations recommandées pour Guinée-Bissau
Pour la plupart des voyageurs
Vaccin contre l'hépatite B
Il y a un risque important d'infection par le virus de l'hépatite B pour ce pays, la vaccination est donc recommandée.
Vaccin contre l'hépatite A
Il y a un risque important d'exposition au virus de l'hépatite A pour ce pays, la vaccination est donc recommandée.
Pour certains voyageurs
Vaccin contre le choléra
**Le NaTHNaC britannique recommande le vaccin oral contre le choléra à certains voyageurs dont les activités ou les antécédents médicaux les exposent à un risque accru lorsqu'ils se rendent dans des zones de transmission active du choléra. Ces facteurs de risque sont les suivants : les travailleurs humanitaires ; les personnes qui se rendent dans des zones où sévit une épidémie de choléra et qui ont un accès limité à l'eau potable et aux soins médicaux ; les voyageurs pour lesquels la vaccination serait considérée comme potentiellement bénéfique, comme les personnes souffrant d'une maladie chronique.**
Vaccin contre la rage
La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs impliqués dans des activités de plein air (p. ex., les campeurs, randonneurs, cyclistes, aventuriers et spéléologues) qui peuvent avoir un contact direct avec les chiens enragés, les chauves-souris et autres mammifères. Ceux qui présentent des risques professionnels (tels que les vétérinaires, les professionnels de la faune, les chercheurs), les personnes qui voyagent longtemps et les expatriés courent un risque plus élevé et devraient se faire vacciner.
Vaccin contre la fièvre jaune
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tous les voyageurs arrivant d’un an et plus. Toutefois, la vaccination est recommandée pour tous les voyageurs 9 mois et plus.
Vaccin contre la méningite
Parce que ce pays se trouve dans la ceinture de la méningite subsaharienne, la vaccination contre la méningite est recommandée si vous voyagez pendant la saison sèche (de décembre à juin).
Vaccin contre la fièvre typhoïde
Il y a un risque d'exposition à la typhoïde dans ce pays par le biais de la consommation d'eau et d’aliments insalubres. L’exposition à des sources dangereuses étant variable dans ce pays, la vaccination contre la typhoïde est généralement recommandée, en particulier lors de la visite des petites villes ou des zones rurales, où les sources de nourriture et d'eau peuvent être contaminées.
Médicaments recommandés pour Guinée-Bissau
Pour certains voyageurs
Médicaments antipaludiques
**Les médicaments antipaludéens recommandés sont l'atovaquone-proguanil, la doxycycline, la méfloquine ou la tafenoquine. Des cas de résistance à la chloroquine ont été signalés.**
Maladies dont il faut se méfier pour Guinée-Bissau
Pour la plupart des voyageurs
Dengue
Des flambées de dengue peuvent se produire.
Hépatite A
Il y a un risque significatif d’exposition à l'hépatite A en Guinée-Bissau par le biais de l'eau ou d'aliments contaminés.
Choléra
Les flambées de choléra se produisent en Guinée-Bissau. Le risque pour les voyageurs est faible sauf s’ils vivent ou travaillent dans de mauvaises conditions sanitaires, boivent de l'eau non traitée ou mangent des fruits de mer mal cuits ou crus dans ce pays.
Fièvre à virus Chikungunya
Des cas de Chikungunya se sont produits dans ce pays.
Hépatite B
Il y a un risque important d’acquérir l'hépatite B en Guinée-Bissau.
Pour certains voyageurs
Paludisme
Toutes les zones de la Guinée-Bissau sont à haut risque de paludisme.
Fièvre jaune
Il y a un risque de transmission de la fièvre jaune dans ce pays. Ce pays oblige les personnes de plus d’un an d'avoir la preuve de la vaccination antiamarile.
Tuberculose
La tuberculose se produit en Guinée-Bissau. Les voyageurs en Guinée-Bissau sont à risque de tuberculose s’ils rendent visite à des amis ou de la famille malades, travaillent dans le domaine de la santé, ou en ayant un contact direct prolongé avec l'ensemble de la population.
Fièvre typhoïde
Les personnes non vaccinées peuvent être infectées par des aliments et de l’eau contaminés en Guinée-Bissau, en particulier lors de la visite des petites villes, villages ou des zones rurales où les sources de nourriture et d'eau peuvent être contaminées.
Fièvre par morsure de tique africaine
Cette maladie peut survenir dans le pays.
Fièvre Zika
Il'y a transmission du virus Zika dans ce pays.
Schistosomiase
Cette maladie est présente en Guinée-Bissau et est acquise au contact de l'eau douce, via des activités telles que la natation, la baignade ou le rafting. Les piscines bien chlorées et le contact avec l'eau salée dans les océans ou les mers ne mettront pas les voyageurs au risque de schistosomiase.
Méningite
Des flambées de méningite peuvent se produire en Guinée-Bissau. Les voyageurs qui visitent le pays pendant la saison sèche (de décembre à juin) ou s'attendent à avoir le contact prolongé avec la population locale sont particulièrement à risque.
Rage
La rage se produit en Guinée-Bissau. Les voyageurs impliqués dans des activités de plein air (p. ex., les campeurs, randonneurs, cyclistes, aventuriers et spéléologues) peuvent avoir un contact direct avec les chiens enragés, les chauves-souris et autres mammifères. Ceux qui présentent des risques professionnels (tels que les vétérinaires, les professionnels de la faune, les chercheurs), les personnes qui voyagent longtemps et les expatriés courent un risque plus élevé.
Sûreté et sécurité dans Guinée-Bissau
Sécurité personnelle
Les étrangers sont régulièrement pris pour cible dans des lieux clés comme l’aéroport de Bissau et le marché de Bandim, où sévissent vendeurs agressifs, mendiants et criminels. Vols à la tire, vols de téléphones et petits larcins sont fréquents dans les zones très fréquentées de la capitale. La police locale manque de ressources pour intervenir rapidement en cas de crimes graves ; il est donc difficile de compter sur une intervention rapide des forces de l’ordre. Le risque de criminalité augmente considérablement après la tombée de la nuit, car l’éclairage public est irrégulier, voire absent. Les quartiers de Mindara et de Reino requièrent une prudence accrue en raison des taux de criminalité élevés. Il est fortement déconseillé de se promener seul après la tombée de la nuit. Même en plein jour, il est recommandé de rester vigilant dans les espaces publics, les zones touristiques et les marchés. Le pays ne possède pas d’ambassade des États-Unis et les infrastructures de sécurité limitées impliquent que les services d’urgence sont mal formés et manquent de ressources. Une assurance évacuation médicale est fortement recommandée, car les établissements de santé sont limités, surtout en dehors des grandes villes.
Violence extrême
Le terrorisme n’a pas d’histoire récente en Guinée-Bissau, même si des attentats ne peuvent être exclus. La menace terroriste intérieure reste faible malgré l’arrestation de deux individus soupçonnés de liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique en 2016 et 2019. La Guinée-Bissau contribue aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies au Mali, ce qui pourrait en faire une cible potentielle pour les groupes terroristes régionaux. Le trafic de drogue est répandu, le pays servant de point de transbordement majeur pour la cocaïne en provenance d’Amérique latine vers l’Europe. Les hauts responsables militaires sont confrontés à des sanctions internationales liées au trafic de drogue. Cependant, les violences liées à la drogue restent généralement confinées aux cercles politiques d’élite et touchent rarement les citoyens ordinaires ou les touristes. Contrairement aux autres capitales de la cocaïne, les meurtres et les violences liées au trafic de drogue sont rares à Bissau, et lorsque des violences surviennent, elles ont tendance à être politiques plutôt que de proximité.
Agitation politique
La Guinée-Bissau a connu au moins dix coups d’État ou tentatives de coup d’État depuis son indépendance en 1974, et un seul président démocratiquement élu a achevé son mandat. Une tentative de coup d’État a échoué au Palais du Gouvernement en février 2022, faisant 11 morts. En novembre 2023, des affrontements entre la Garde nationale et les forces présidentielles ont fait au moins deux morts, poussant le président à dissoudre le Parlement. Les élections prévues pour novembre 2024 ont été reportées à novembre 2025 en raison de différends concernant la limitation du mandat présidentiel. Les manifestations passées ont dégénéré en violences et la situation politique reste instable. De nouvelles attaques contre le gouvernement et le personnel militaire ne sont pas à exclure. Les tensions politiques traversent les forces de sécurité, la Garde nationale étant subordonnée au gouvernement et la Garde présidentielle étant fidèle au président. Évitez toute manifestation, tout grand rassemblement public et toute proximité d’installations militaires et de bâtiments gouvernementaux. La situation peut se détériorer sans préavis. Suivez attentivement les médias locaux pour vous tenir au courant de l’évolution de la situation politique.
Zones à éviter
Évitez tout déplacement à moins de 20 kilomètres de la frontière avec le Sénégal, y compris la route reliant Sao Domingos à Mpack. Les rebelles casamançais opèrent dans cette zone frontalière, où la prolifération des armes légères alimente le banditisme. Traverser cette frontière par voie terrestre peut être dangereux. Des munitions non explosées et des mines antipersonnel persistent hors de Bissau, notamment dans les régions de Bafata, Biombo, Oio, Quinara et Tombali. Bien que le centre national de déminage ait déclaré Bissau exempte de mines terrestres, les opérations de déminage se poursuivent ailleurs. Ne quittez pas les routes et les sentiers désignés par les autorités locales. Les quartiers de Mindara et de Reino à Bissau appellent à la prudence en raison de taux de criminalité élevés. Le marché de Bandim, dans le centre de la capitale, attire des criminels qui ciblent spécifiquement les étrangers. Les îles Bijagos nécessitent des services aériens affrétés ou des voyages en bateau depuis le continent. Évitez les pirogues, car ces pirogues traditionnelles sont dangereuses. Les courants changeants qui traversent les îles rendent la navigation dangereuse.