Gabon
A propos de Gabon
| Devise | franc centrafricain (XAF) |
| Langue | français |
| Capital | Libreville |
La République gabonaise est située en Afrique centrale à l’équateur, bordée par l’océan Atlantique, le Cameroun, la République du Congo et la Guinée équatoriale. La population est d’environ 1,6 million de personnes. De nombreuses langues indigènes sont parlées, mais le fang, le mbere et le sira sont les plus courants. Le gouvernement gabonais est une république présidentielle multipartite avec un président comme chef de l’État et un premier ministre comme chef du gouvernement.
Le Gabon a obtenu son indépendance de la France en 1960. Bien que le pays compte plus de 40 groupes ethniques, le Gabon n’a pas connu de conflit ethnique comme les autres pays africains et est l’un des pays les plus stables de cette région. L’économie gabonaise dépend fortement des réserves pétrolières et minérales, ce qui confère au pays un revenu par habitant riche par rapport à de nombreux pays africains. Cependant, il reste un écart important entre les riches et les pauvres, et la plupart des gens vivent dans la pauvreté.
Le gouvernement a fait des efforts pour promouvoir l’écotourisme. Environ 10 pour cent du pays est désigné comme un système de parcs nationaux. Le pays compte 13 parcs nationaux, ainsi que des plages, des forêts tropicales et une faune, y compris des gorilles et des éléphants. À l’heure actuelle, les infrastructures touristiques, telles que les transports, font défaut.
Vaccinations recommandées pour Gabon
Pour la plupart des voyageurs
Vaccin contre l'hépatite A
Il existe un risque important d'exposition à l'hépatite A pour ce pays, par conséquent, la vaccination est recommandée.
Vaccin contre l'hépatite B
Il existe un risque important d'infection par l'hépatite B pour ce pays, par conséquent, la vaccination est recommandée.
Pour certains voyageurs
Vaccin contre le choléra
Le NaTHNaC du Royaume-Uni recommande le vaccin oral contre le choléra pour certains voyageurs dont les activités ou les antécédents médicaux les exposent à un risque accru, se rendant dans des zones de transmission active du choléra. Ces facteurs de risque incluent : les travailleurs humanitaires ; ceux qui se rendent dans des zones d'épidémie de choléra et qui ont un accès limité à l'eau potable et aux soins médicaux ; les voyageurs pour lesquels la vaccination serait considérée comme potentiellement bénéfique, comme les maladies chroniques. Le CDC américain recommande le vaccin contre le choléra aux voyageurs âgés de 18 à 64 ans et qui prévoient de se rendre dans des zones de transmission active du choléra. Le CDC note que la plupart des voyageurs ne se rendent pas dans des zones de transmission active du choléra et que des pratiques sûres en matière d'alimentation et d'eau peuvent prévenir de nombreuses infections par le choléra.
Vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR)
Une dose de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est recommandée pour les nourrissons de 6 à 11 mois avant un voyage international.
Vaccin Bacillus Calmette-Guérin (BCG)
Le vaccin BCG est recommandé pour tous les adultes non vaccinés et les enfants de moins de 16 ans qui séjournent dans le pays pendant plus de trois mois. Un test cutané à la tuberculine est exigé avant l'administration du vaccin pour tous les enfants à partir de 6 ans.
Vaccin contre la fièvre jaune
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est requis pour tous les voyageurs âgés de 1 an et plus. Cependant, la vaccination est recommandée pour tous les voyageurs âgés de 9 mois et plus.
Vaccin contre la fièvre typhoïde
Il existe un risque d'exposition à la fièvre typhoïde dans ce pays par la consommation d'aliments et d'eau insalubres. Étant donné que l'exposition à des sources dangereuses est variable dans ce pays, la vaccination contre la fièvre typhoïde est généralement recommandée, en particulier lors de la visite des petites villes, des zones rurales, où l'eau et la nourriture peuvent ne pas être sûres.
Vaccin contre la rage
La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs impliqués dans des activités de plein air (par exemple, les campeurs, les randonneurs, les cyclistes, les aventuriers et les spéléologues) qui peuvent être en contact direct avec des chiens, des chauves-souris et d'autres mammifères enragés. Les personnes présentant des risques professionnels (tels que les vétérinaires, les professionnels de la faune sauvage, les chercheurs) et les voyageurs de longue durée et les expatriés sont plus à risque et doivent être vaccinés.
Médicaments recommandés pour Gabon
Pour certains voyageurs
Médicaments antipaludiques
Les médicaments antipaludiques sont recommandés pour les voyageurs se rendant au Gabon. Les médicaments recommandés sont l'atovaquone/proguanil, la doxycycline ou la méfloquine. Il existe une résistance aux médicaments antipaludiques pour la chloroquine et la sulfadoxine-pyriméthamine.
Maladies dont il faut se méfier pour Gabon
Pour la plupart des voyageurs
Dengue
La dengue sévit dans ce pays.
Hépatite A
Il existe un risque important d'exposition à l'hépatite A au Gabon.
Hépatite B
Il existe un risque important d'exposition à l'hépatite B au Gabon.
Fièvre à virus Chikungunya
La fièvre chikungunya est survenue dans ce pays.
Choléra
Des épidémies de choléra se produisent au Gabon.
Pour certains voyageurs
Leishmaniose
Il existe un risque de contracter la leishmaniose dans le pays. L'infection est transmise par la piqûre d'un phlébotome infecté.
Fièvre par morsure de tique africaine
Il existe un risque accru de cette maladie dans ce pays.
Fièvre hémorragique de Crimée-Congo
Il existe un risque de fièvre hémorragique de Crimée-Congo au Gabon.
Fièvre jaune
Il existe un risque de transmission de la fièvre jaune.
Hantavirus
Le risque de contracter l'hantavirus au Gabon est lié à des aliments contaminés ou à un contact avec une personne infectée par le virus.
Maladie du sommeil (Type 1)
La trypanosomiase africaine est présente au Gabon. Les voyageurs qui se rendent dans les zones urbaines ne courent aucun risque.
Fièvre de la vallée du Rift (FVR)
Elle se transmet généralement par contact avec des animaux domestiques infectés par le virus. Il s'agit notamment des bovins, des buffles, des moutons, des chèvres et des chameaux.
Fièvre du Nil occidental
Le virus est transmis aux animaux, aux oiseaux et aux humains par les moustiques. Les symptômes comprennent la fièvre, les maux de tête, la fatigue, les courbatures, les nausées et les éruptions cutanées.
Monkeypox
Il existe un risque de variole du singe dans le pays. La maladie peut être causée par une griffure ou une morsure d'un animal infecté (rongeur ou primate), par le contact avec des produits d'origine animale, y compris la peau et la viande, ou par la proximité d'une personne infectée qui tousse ou éternue.
Maladie à virus Ebola
Il existe un risque d'Ebola au Gabon. Le virus Ebola est causé par le contact avec les fluides corporels d'une personne infectée (vivante ou décédée), tels que le sang, l'urine, la salive et la sueur, entre autres. Le matériel médical contaminé par les fluides corporels d'une personne infectée ou d'une personne décédée d'Ebola ou de Marburg est également à l'origine de la maladie.
Rougeole
Il existe un risque d'exposition à la rougeole dans le pays.
Paludisme
Le risque de paludisme existe toute l'année dans tout le pays.
Schistosomiase
Cette maladie est présente dans ce pays et s'acquiert par contact avec l'eau douce, comme la natation, la baignade ou le rafting. Les piscines bien chlorées et le contact avec l'eau salée dans les océans ou les mers ne mettront pas les voyageurs en danger de schistosomiase.
Tuberculose
La tuberculose sévit dans ce pays. Les voyageurs qui se rendent dans ce pays sont à risque de contracter la tuberculose s'ils rendent visite à des amis ou à des membres de la famille malades, travaillent dans le domaine de la santé ou ont des contacts étroits et prolongés avec la population générale.
Fièvre typhoïde
Les personnes non vaccinées peuvent être infectées par des aliments et de l'eau contaminés au Gabon, en particulier lorsqu'elles visitent des villes, des villages ou des zones rurales plus petites où l'eau et la nourriture peuvent ne pas être sûres.
Rage
La rage sévit dans ce pays. Les voyageurs impliqués dans des activités de plein air (par exemple, les campeurs, les randonneurs, les cyclistes, les aventuriers et les spéléologues) peuvent être en contact direct avec des chiens enragés, des chauves-souris et d'autres mammifères. Les personnes présentant des risques professionnels (comme les vétérinaires, les professionnels de la faune, les chercheurs) et les voyageurs de longue durée et les expatriés sont plus à risque.
Fièvre Zika
Le virus Zika peut survenir dans ce pays.
Sûreté et sécurité dans Gabon
Sécurité personnelle
Le Gabon connaît des niveaux modérés de petite délinquance et de criminalité violente, notamment à Libreville et Port-Gentil. Vols à la tire, vols d’objets laissés sans surveillance, cambriolages de véhicules et cambriolages résidentiels sont fréquents. Des vols à main armée et des agressions à main armée ou au couteau se produisent dans les rues des grandes villes. Les étrangers attirent l’attention des criminels car ils paraissent plus riches que les locaux. Les crimes violents contre les touristes restent moins fréquents que les atteintes aux biens, mais des attaques et des agressions armées se produisent. Se promener seul la nuit comporte des risques importants. Les zones urbaines deviennent particulièrement dangereuses après la tombée de la nuit, bien que des incidents se produisent également en journée. La criminalité augmente pendant la période des vacances de mai à septembre. Les voleurs utilisent des techniques de diversion, comme se placer devant les véhicules en circulation, pour donner l’occasion à leurs partenaires de voler des objets par des portières non verrouillées. Des détournements de voiture ont été signalés à Libreville. Les zones isolées, notamment les plages, présentent un risque accru, même en journée. Suite au coup d’État militaire d’août 2023, les autorités ont maintenu des niveaux d’alerte sécuritaire élevés et une présence militaire renforcée dans tout le pays. Les forces de sécurité arrêtent régulièrement les voyageurs aux points de contrôle pour vérifier leurs papiers. Certains touristes ont été interpellés et interrogés sur le motif de leur voyage au cours de la période qui a suivi le coup d’État. Les élections présidentielles d’avril 2025 se sont déroulées dans le calme, mais les élections législatives prévues en septembre 2025 pourraient entraîner des ajustements temporaires des mesures de sécurité. Vous devez toujours être muni d’une pièce d’identité et d’un justificatif de voyage. Des couvre-feux peuvent être imposés sans préavis. La fraude à la carte bancaire est fréquente à l’extérieur des grands hôtels, et les distributeurs automatiques de billets présentent des risques de fraude.
Violence extrême
Le Gabon n’a pas d’antécédents terroristes récents, bien que les autorités reconnaissent que des attaques ne peuvent être totalement exclues. Le pays maintient une faible menace terroriste par rapport à ses voisins régionaux. Aucun incident terroriste majeur ne s’est produit ces dernières années. Certains analystes de la sécurité notent que les frontières du Gabon avec le Congo et le Cameroun pourraient potentiellement servir de couloirs de circulation entre les pays, bien que cela reste théorique plutôt que démontré. Des pirates ont mené des attaques armées contre des navires de commerce dans les eaux côtières du golfe de Guinée. Le coup d’État militaire d’août 2023 qui a renversé le président Ali Bongo s’est déroulé pacifiquement, sans violence généralisée ni affrontements armés. Les soldats ont pris le contrôle d’importants bâtiments gouvernementaux et de points stratégiques à Libreville, mais cette prise de contrôle n’a pas fait de victimes importantes. La traite des êtres humains demeure un problème, le Gabon servant de pays de destination et de transit pour les personnes victimes de la traite en provenance d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, soumises au travail forcé et à l’exploitation sexuelle. Le crime organisé se concentre principalement sur le trafic de drogue, le commerce de l’ivoire et l’exploitation forestière illégale plutôt que sur la violence ciblant les touristes. Les crimes forestiers liés à l’industrie du bois impliquent une corruption de haut niveau, mais ne se manifestent généralement pas par des menaces violentes envers les visiteurs.
Agitation politique
Suite au coup d’État militaire d’août 2023 qui a mis fin aux 56 ans de règne de la famille Bongo, le général Brice Oligui Nguema est devenu président de transition. Il a remporté l’élection présidentielle d’avril 2025 avec environ 90 % des voix, marquant la première élection depuis le coup d’État. La situation s’est stabilisée, bien que les autorités maintiennent des niveaux d’alerte sécuritaire plus élevés. Des élections législatives sont prévues pour septembre 2025, ce qui pourrait entraîner des ajustements temporaires de sécurité et des restrictions de circulation. Les protestations et les manifestations peuvent survenir sans préavis et devenir violentes sans préavis. Même les rassemblements pacifiques peuvent rapidement dégénérer. La police et les forces de sécurité dispersent généralement les foules à l’aide de gaz lacrymogènes ou d’autres moyens de pression. Les manifestations sont plus fréquentes à Libreville et à Port-Gentil. En période de troubles politiques, les contrôles de police augmentent considérablement. Le gouvernement de transition n’a montré aucun signe de réimposition des mesures restrictives observées sous le régime précédent, bien que des voix conservatrices aient appelé à des changements de politique sur certaines questions sociales. La plupart des violences politiques surviennent traditionnellement pendant les campagnes électorales, mais les autorités maîtrisent généralement la situation relativement rapidement. Des grèves surviennent parfois lorsque des travailleurs protestent contre des revendications non satisfaites. Évitez toute manifestation, tout rassemblement public et tout bâtiment public. Suivez régulièrement les médias locaux et les instructions des autorités locales.
Zones à éviter
Libreville et Port-Gentil sont confrontées à des taux de criminalité élevés, notamment des vols, des cambriolages de véhicules, des cambriolages résidentiels, des attaques à main armée et des viols occasionnels. Ces deux grandes villes connaissent la plus forte concentration d’incidents criminels violents. Évitez les rues mal éclairées, les quartiers inconnus et les endroits isolés, comme les plages, à tout moment, surtout après la tombée de la nuit. Se promener seul ou la nuit dans ces villes comporte des risques importants. Les zones urbaines congestionnées deviennent particulièrement dangereuses après la tombée de la nuit, bien que des incidents se produisent également en journée. Les marchés, les plateformes de transport et les zones fréquentées par les touristes sont fréquemment victimes de cambriolages et de vols de véhicules. L’intérieur des terres, au-delà de Libreville, présente des conditions de conduite dangereuses et une infrastructure routière médiocre. Pendant la saison des pluies, les routes hors des centres urbains peuvent devenir impraticables sans véhicules à quatre roues motrices. Les zones rurales ont un accès limité aux services d’urgence, aux installations médicales et à l’intervention policière. Les eaux côtières du golfe de Guinée sont le théâtre d’attaques de pirates et de vols à main armée contre les navires. Les zones frontalières avec les pays voisins manquent d’infrastructures de sécurité complètes. Depuis le coup d’État militaire d’août 2023, les autorités traitent les touristes avec une attention accrue dans tout le pays, même si cette surveillance s’est quelque peu atténuée après les élections d’avril 2025. Évitez les itinéraires indirects ou les taxis collectifs qui prennent plusieurs passagers en cours de route.