Italie
A propos de Italie
| Devise | Euro (EUR) |
| Langue | Italien |
| Capital | Rome |
La République italienne est située dans le sud de l’Europe, sur la péninsule italienne, et borde la Suisse, la France, l’Autriche et la Slovénie au nord. L’Italie compte de nombreuses îles, dont les deux plus grandes îles de la Méditerranée, la Sicile et la Sardaigne. La population de l’Italie est d’environ 61 millions d’habitants.
Le gouvernement est une république dont le chef d’État est le président et le chef du gouvernement le premier ministre.
Membre fondateur de l’Union européenne, l’Italie est le dix-huitième pays le plus développé au monde et jouit d’un niveau de vie très élevé. Les Italiens bénéficient d’un niveau d’éducation publique élevé et d’une main-d’œuvre très qualifiée.
L’Italie est le cinquième pays le plus visité au monde. L’Italie est connue pour la mode, l’art et la culture et pour avoir été le berceau de la Renaissance. Rome était la capitale de l’Empire romain et d’anciennes ruines romaines se trouvent dans toute la ville. L’Italie est le pays qui compte le plus grand nombre de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vaccinations recommandées pour Italie
Pour la plupart des voyageurs
Vaccin contre l'hépatite A
Bien que le risque d'hépatite A en Italie soit faible, le vaccin est recommandé.
Vaccin contre l'hépatite B
Bien que le risque de l'hépatite B en Italie soit faible, le vaccin est recommandé.
Pour certains voyageurs
Vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR)
Une dose de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est recommandée pour les nourrissons âgés de 6 à 11 mois.
Vaccin contre l'encéphalite à tiques
Les voyageurs qui prévoient de se rendre dans les régions du Trentin-Haut-Adige, de la Vénétie, du Frioul-Vénétie Julienne, de l'Émilie-Romagne et des Pouilles entre le début du printemps et la fin de l'automne et de faire des randonnées ou de camper dans des zones rurales ou forestières qui constituent un habitat pour les tiques porteuses du virus devraient envisager de se faire vacciner.
Vaccin contre la rage
La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs dont les activités ou travaux peut les amener à être en contact avec des chauves-souris.
Médicaments recommandés pour Italie
Il n'y a pas de recommandations pour Italie pour le moment.
Maladies dont il faut se méfier pour Italie
Pour la plupart des voyageurs
Hépatite A
Il y a un risque d'hépatite A dans ce pays.
Hépatite B
Il y a un risque d'hépatite B dans ce pays.
Pour certains voyageurs
Tuberculose
Les voyageurs qui se rendent dans ce pays risquent de contracter la tuberculose s'ils rendent visite à des amis ou à des parents malades, s'ils travaillent dans le secteur de la santé ou s'ils ont un contact étroit et prolongé avec une personne infectée.
Leishmaniose
Le risque de contracter la leishmaniose dans ce pays est lié aux piqûres de mouches des sables, en particulier entre le crépuscule et l'aube. Les touristes d'aventure, les sportifs de plein air et les travailleurs humanitaires sont les plus exposés.
Rougeole
Une dose de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est recommandée pour les nourrissons âgés de 6 à 11 mois.
Hantavirus
Le risque de contracter l'hantavirus dans ce pays est lié à la consommation d'aliments et d'eau contaminés par un rongeur infecté ou par des morsures de rongeurs.
l'encéphalite à tiques
**Il existe un risque d'encéphalite à tiques dans certaines régions du pays. Les principales régions touchées sont le Trentin-Haut-Adige, la Vénétie, le Frioul-Vénétie Julienne, l'Émilie-Romagne et les Pouilles. La saison de transmission varie, mais les tiques sont plus actives du début du printemps à la fin de l'automne.**
Rage
**Bien que des cas de rage aient été signalés chez des chauves-souris en Italie, le risque pour les voyageurs est considéré comme faible.**
Sûreté et sécurité dans Italie
Sécurité personnelle
La petite délinquance touche les principales destinations touristiques d’Italie, notamment Rome, Florence, Milan et Venise. Les vols à la tire et les vols à l’arraché sont fréquents dans les zones fréquentées, les transports en commun, les gares et sur des sites touristiques populaires comme le Colisée, le Vatican et la place Saint-Pierre. En 2024, Rome a enregistré jusqu’à 100 agressions par jour aux heures de pointe, et la police a procédé à près de 700 arrestations. Des groupes organisés de voleurs travaillent en équipe et utilisent des tactiques de diversion : un membre distrait tandis qu’un autre vole. Les stations de métro, les bus et les principales attractions touristiques sont des terrains de chasse privilégiés. Des criminels en scooter arrachent régulièrement les sacs des piétons et mettent parfois la main dans les véhicules arrêtés aux feux tricolores. Les vols de véhicules et les vols dans les voitures en stationnement sont fréquents, les voitures de location étant fréquemment ciblées. Les vols sont fréquents dans le quartier du Colisée, à Ostie, à Milan, à Pise, sur les côtes et dans les aires de repos des autoroutes. Ne laissez jamais vos bagages dans les véhicules, même dans le coffre. Les fraudes à la carte bancaire et les vols de DAB sont fréquents dans les zones touristiques populaires. L’Année Sainte Jubilaire, qui se déroule de décembre 2024 à janvier 2026, attire jusqu’à 32 millions de visiteurs à Rome, augmentant ainsi les foules et le risque de petite délinquance. Les crimes violents restent très rares, avec un taux d’homicide de 0,51 pour 100 000 habitants en 2021, parmi les plus bas d’Europe. Le sud de l’Italie, notamment la Sicile et la Calabre, affiche des taux de criminalité parmi les plus bas, malgré les représentations médiatiques. Les groupes criminels organisés sont actifs, mais ne ciblent pas les touristes. Les escroqueries de rue sont fréquentes : des personnes proposent des bracelets avant d’exiger un paiement, de fausses pétitions et des taxis hors de prix. Certains chauffeurs de taxi surfacturent les touristes, bien que les taxis officiels soient généralement sûrs.
Violence extrême
L’Italie n’a enregistré aucun incident terroriste en 2023, selon les rapports du Département d’État américain. Cependant, les États-Unis maintiennent un avis de voyage de niveau 2 en raison de menaces terroristes potentielles. Selon Europol, 20 des 58 attentats terroristes signalés dans 14 États membres de l’UE en 2024 ont eu lieu en Italie. Les autorités italiennes identifient plusieurs menaces potentielles, notamment des terroristes d’Afrique du Nord, des combattants étrangers de retour au pays, des extrémistes violents locaux, des anarchistes et des militants des Balkans occidentaux. L’Italie reste une cible potentielle, en partie en raison de la présence du Vatican. La surveillance policière des sites de médias djihadistes confirme la persistance du risque. Les autorités ont renforcé la surveillance afin d’identifier les potentiels attaquants solitaires en ligne. Les forces de l’ordre italiennes enquêtent et poursuivent activement les suspects de terrorisme et expulsent régulièrement des ressortissants étrangers pour des raisons de sécurité liées au terrorisme. La sécurité est renforcée dans les gares et les sites touristiques. Certains groupes anarchistes et antigouvernementaux organisent occasionnellement des manifestations violentes, notamment au moyen de cocktails Molotov et de bombes artisanales, ciblant généralement les institutions gouvernementales italiennes plutôt que les touristes ou les étrangers. Ces attaques se produisent souvent la nuit et n’ont jamais visé ni blessé d’étrangers. Le taux d’homicides liés à des crimes violents, de 0,51 pour 100 000 habitants, est parmi les plus bas d’Europe. Les groupes criminels organisés comme la mafia sont actifs, mais se concentrent sur les crimes financiers tels que la corruption, l’extorsion et le vol plutôt que sur la violence envers les touristes ou les visiteurs.
Agitation politique
Des manifestations et des grèves se produisent régulièrement dans toute l’Italie, en particulier dans les grandes villes, souvent sans préavis. Les syndicats organisent des grèves générales, dont de grandes grèves récentes en septembre et octobre 2025, rassemblant des centaines de milliers de participants pour protester contre divers problèmes, notamment les conflits internationaux et les politiques gouvernementales. Ces grèves peuvent paralyser les transports publics, fermer des écoles et perturber la circulation. Même des manifestations pacifiques peuvent dégénérer en violence. De récentes manifestations à Milan ont donné lieu à des affrontements à la gare Centrale, tandis que des manifestations à Turin, Naples et Rome ont conduit à des occupations de gares et à des blocages du trafic ferroviaire. Des travailleurs portuaires ont empêché des navires israéliens d’accoster dans des villes comme Livourne et Tarente. Le gouvernement actuel est critiqué par des groupes d’opposition et des organisations de la société civile, ce qui entraîne de fréquentes actions organisées. Des mouvements étudiants occupent des universités et des écoles, notamment à Rome, Turin et Florence. Les manifestations pendant l’Année Sainte Jubilaire à Rome pourraient entraîner des perturbations supplémentaires compte tenu de la forte affluence et du renforcement des forces de sécurité. Des groupes antigouvernementaux et anarchistes organisent parfois des manifestations non autorisées qui peuvent donner lieu à des violences, bien que celles-ci visent généralement les institutions gouvernementales italiennes plutôt que les visiteurs étrangers. Les autorités italiennes maintiennent une sécurité renforcée autour des bâtiments gouvernementaux, notamment le palais présidentiel et le palais judiciaire. La plupart des manifestations concernent l’évolution de la politique intérieure italienne ou des questions sociales plutôt que les étrangers.
Zones à éviter
Rome connaît la plus forte concentration de criminalité liée au tourisme, notamment autour de la gare Termini, du Colisée, de la Cité du Vatican et de la place Saint-Pierre. Le métro et les zones touristiques bondées sont fréquemment victimes de vols à la tire et d’agressions. Pendant l’Année Sainte du Jubilé jusqu’en janvier 2026, attendez-vous à des foules massives et à une augmentation de la petite délinquance. Pise et Rome ont enregistré des taux de criminalité particulièrement préoccupants en 2024 et 2025. Milan arrive en tête du classement des crimes signalés en Italie, bien que les taux de vols soient inférieurs à ceux de Barcelone et de Londres. La gare Centrale et le métro sont des lieux de prédilection pour les pickpockets. Venise est confrontée à d’importants problèmes de vols à la tire, des groupes d’autodéfense locaux s’efforçant de lutter contre les voleurs. Naples a une réputation imméritée de ville dangereuse, le crime organisé agissant dans l’ombre au lieu d’importuner les touristes, bien que les petits vols restent fréquents. Les Dolomites présentent des risques naturels, avec des accidents mortels fréquents lors de randonnées. L’Etna, près de Catane, présente des risques d’éruption volcanique. De fortes éruptions en juillet 2024 entraîneront la fermeture de l’aéroport et une pollution de l’air dangereuse. La Sicile et la Sardaigne sont régulièrement exposées à des risques d’incendies de forêt pendant les mois d’été, de juin à septembre, en particulier dans les régions fortement boisées. Le sud de l’Italie connaît des pénuries d’eau, la Sicile connaissant en 2024 sa pire sécheresse depuis plus de 30 ans. Florence, bien que généralement sûre, connaît une petite délinquance typique des zones touristiques. Les zones côtières et les aires de service d’autoroutes sont le théâtre de vols de véhicules. Les zones rurales peuvent présenter des infrastructures et une qualité de l’eau moins stables que les centres urbains.