Territoires palestiniens
A propos de Territoires palestiniens
| Devise | Nouveau shekel israélien (NIS) |
| Langue | Arabe |
| Capital | Jérusalem-est |
L’état de Palestine est composée des zones de la Cisjordanie et la bande de Gaza. La Cisjordanie est située à l’est de Jérusalem, limitrophe d’Israël et la Jordanie. La bande de Gaza borde la mer Méditerranée, entre Israël et l’Egypte. Les limites du territoire palestinien, cependant, continuent à être contesté.
La Palestine a subi une longue histoire de conflits et différends sur son territoire et souveraineté palestinienne continue de générer des conflits avec Israël. La création d’Israël en 1948 entraîner le déplacement de la population arabe d’Israël et dans les territoires de la Palestine ; la Cisjordanie et la bande de Gaza. À un tel afflux de personnes, la Cisjordanie est devenue un quartier pauvre, densément peuplé et démuni. En 1964, l’organisation de libération de la Palestine, un représentant du peuple palestinien, a été formée. L’objectif de l’organisation était de créer un Etat indépendant et libérer le peuple de la Palestine de l’oppression israélienne. En novembre 1988, l’indépendance autoproclamée de l’organisation de libération de la Palestine. En 1993, Israël et la Palestine ont signé l’Accord d’Oslo, un accord dans lequel Israël a octroyé le contrôle administratif de l’organisation de libération de la Palestine une partie du territoire palestinien. En 2012, Palestine reçut le statut comme État non membre observateur de l’ONU, et à partir de septembre 2015, 193 des États membres des Nations Unies reconnaissent l’Etat palestinien. Néanmoins, les conflits continuent. Les nationalistes palestiniens craignent contrôle israélien et l’annexion de la Cisjordanie et la bande de Gaza, alors que la plupart des Israéliens l’impression que ces terres appartiennent à Israël. Ces terres ont été et continuent d’être d’une importance stratégique ; les routes principales reliant l’Égypte et la Syrie traversent eux comme le font les routes reliant la Méditerranée au Moyen Orient au-delà du Jourdain.
La Palestine est un riche mélange de cultures et religions ; Juifs, chrétiens et musulmans vivent en Palestine et les trois religions reconnaissent la région comme la Terre Sainte. La géographie de la Palestine est tout aussi diversifiée avec le plateau rocheux de la Judée, la région du Néguev désertique et le profond, sécher la vallée du Jourdain (la profondeur de terre le plus bas sur la terre).
Le Président de la Palestine est le chef de l’Etat. Bien que la capitale de la Palestine est à Jérusalem-est, le centre administratif est de Ramallah. La Palestine est très densément peuplée avec une population d’environ 4,420,000 habitants (estimation de 2013).
Vaccinations recommandées pour Territoires palestiniens
Pour la plupart des voyageurs
Vaccin contre l'hépatite B
Il y a un risque d’infection par le virus de l’hépatite B pour ce pays, la vaccination est donc recommandée.
Vaccin contre l'hépatite A
Il y a un risque d’exposition au virus de l’hépatite A dans ce pays, la vaccination est donc recommandée.
Pour certains voyageurs
Vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR)
Une dose de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est recommandée pour tous les voyageurs âgés de plus de 6 mois.
Vaccin contre la fièvre typhoïde
Il y a un risque d’exposition à la fièvre typhoïde dans ce pays par le biais de la consommation d’eau et des aliments insalubres. Exposition à des sources dangereuses étant variable dans ce pays, la vaccination contre la fièvre typhoïde est généralement recommandé, en particulier lors de la visite des petites villes, zones rurales, ou rester avec famille et amis.
Vaccin contre la rage
Vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs impliqués dans des activités de plein air (p. ex., aventuriers et spéléologues) qui peuvent avoir un contact direct avec les chiens enragés, les chauves-souris et autres mammifères. Ceux qui ont des risques professionnels (tels que les vétérinaires, les professionnels de la faune, les chercheurs) et les personnes qui voyagent et les expatriés courent un risque plus élevé et devraient se faire vacciner.
Médicaments recommandés pour Territoires palestiniens
Il n'y a pas de recommandations pour Territoires palestiniens pour le moment.
Maladies dont il faut se méfier pour Territoires palestiniens
Pour la plupart des voyageurs
Hépatite A
Il y a un risque d’exposition au virus de l’hépatite A dans ce pays par le biais de l’eau ou d’aliments contaminés.
Hépatite B
Il y a un risque de contracter l’hépatite B dans ce pays.
Pour certains voyageurs
Rougeole
Il existe un risque de rougeole dans ce pays, en particulier chez les nourrissons âgés de 6 à 11 mois.
Hantavirus
Le risque de contracter l'hantavirus dans ce pays est lié à la consommation d'aliments et d'eau contaminés par un rongeur infecté ou par des morsures de rongeurs.
Leishmaniose
Le risque de contracter la leishmaniose dans ce pays est lié aux piqûres de mouches des sables, en particulier entre le crépuscule et l'aube. Les touristes d'aventure, les sportifs de plein air et les travailleurs humanitaires sont les plus exposés.
Fièvre typhoïde
Personnes non vaccinées peuvent être infectés par des aliments contaminés et l’eau, en particulier lors de la visite des petites villes, villages ou les zones rurales où l’eau et la nourriture peut-être pas sûrs.
Rage
La rage se produit dans ce pays. Voyageurs impliqués dans des activités de plein air (p. ex., campeurs, randonneurs, cyclistes, aventuriers et spéléologues) peuvent avoir un contact direct avec les chiens enragés, les chauves-souris et autres mammifères. Ceux qui ont des risques professionnels (tels que les vétérinaires, les professionnels de la faune, les chercheurs) et les personnes qui voyagent et les expatriés courent un risque plus élevé.
Sûreté et sécurité dans Territoires palestiniens
Sécurité personnelle
Selon les données du Bureau central palestinien des statistiques de 2024, la Cisjordanie a enregistré 1 035,6 infractions pénales pour 100 000 habitants, ce qui exclut Gaza et certaines zones de Jérusalem-Est. L’escalade du conflit depuis octobre 2023 a profondément modifié la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens. Plus de 1 000 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis octobre 2023 par les forces israéliennes et les colons, et plus de 1 800 attaques de colons ont été recensées durant cette période. Vous êtes exposés aux risques liés aux opérations militaires israéliennes ciblant les camps de réfugiés dans des zones comme Jénine, Tulkarem, Naplouse et Ramallah. Ces opérations peuvent survenir sans avertissement et faire des victimes civiles. Les points de contrôle en Cisjordanie entraînent des retards imprévisibles et des risques d’affrontements. Des incidents violents se produisent fréquemment le long des routes 60 et 443, ainsi que sur d’autres axes routiers importants empruntés par les Palestiniens et les Israéliens. Des vols de passeports, de cartes de crédit et d’objets de valeur sont également recensés sur les plages publiques et dans les zones touristiques. À Gaza, les opérations militaires en cours ont créé un danger extrême, avec plus de 67 000 morts palestiniens depuis octobre 2023. L’ensemble du territoire est en proie à des combats actifs, à des attaques aveugles et à une crise humanitaire. Il n’existe aucune zone de sécurité et l’assistance consulaire est indisponible. Des restrictions de mouvement et des couvre-feux peuvent être imposés en Cisjordanie sans préavis. Les signaux GPS peuvent être bloqués, perturbant ainsi le fonctionnement des applications de navigation. Il est recommandé de porter une pièce d’identité en permanence.
Violence extrême
Français La violence extrême liée au conflit armé a atteint des niveaux sans précédent depuis octobre 2023. Le ministère de la Santé de Gaza a signalé plus de 44 000 décès à la fin de 2024, dont 70 % des décès vérifiés par l’ONU étaient des femmes et des enfants. Une étude du Lancet a estimé à 64 260 le nombre de décès dus à des blessures traumatiques d’ici juin 2024. Les forces israéliennes ont déplacé de force la quasi-totalité de la population de Gaza, souvent à plusieurs reprises, les évacuations massives constituant des crimes contre l’humanité selon les organisations de défense des droits de l’homme. La Cisjordanie a vu plus de 1 000 Palestiniens tués depuis le 7 octobre 2023, dont 70 pour le seul mois de janvier 2025. Les raids militaires israéliens ciblant les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem, Naplouse et Far’a entraînent des déplacements massifs et des victimes civiles. Ces opérations comprennent des attaques aveugles, des bombardements de zones résidentielles et des attaques contre des installations médicales. La violence des colons s’est considérablement intensifiée, avec plus de 1 400 attaques recensées en octobre 2024. Le 25 juin 2025, une centaine de colons israéliens armés ont violemment attaqué le village de Kfar Malik, tuant trois personnes en tentant d’incendier des habitations. Les zones proches des colonies dans les collines du sud d’Hébron et près de Naplouse sont particulièrement menacées. Des groupes armés palestiniens ont commis des crimes de guerre, notamment les attaques du 7 octobre 2023 qui ont tué 1 195 Israéliens et ressortissants étrangers. Le Hamas et d’autres groupes continuent de détenir des otages et ont tué des prisonniers en détention. Ils tirent des roquettes aveugles vers des zones civiles, mais celles-ci n’ont fait que peu de victimes. De graves violations du droit international humanitaire ont été constatées tant par les forces israéliennes que par les groupes armés palestiniens. Le conflit se caractérise par un usage généralisé d’armes explosives dans des zones densément peuplées, des attaques contre des infrastructures civiles, notamment des hôpitaux et des écoles, et des cas avérés de violences sexuelles, de torture et d’autres traitements cruels infligés aux détenus des deux côtés.
Agitation politique
Les tensions politiques et les troubles civils imprègnent la vie quotidienne dans les territoires palestiniens. Les manifestations et les affrontements entre les forces israéliennes, les colons et les Palestiniens sont fréquents, notamment lors d’anniversaires importants, de fêtes religieuses et en réponse aux opérations militaires. Des manifestations ont lieu régulièrement à Jérusalem, notamment dans la Vieille Ville et à Jérusalem-Est, et les autorités israéliennes peuvent restreindre l’accès ou imposer des conditions d’entrée spécifiques à l’âge et au sexe, notamment pendant le Ramadan. Les affrontements violents aux points de contrôle sont fréquents. La Cisjordanie connaît régulièrement des manifestations réprimées par la force par les forces de sécurité israéliennes. Le 30 avril 2024, la police palestinienne a violemment dispersé des manifestations étudiantes à Ramallah, 60 étudiants ayant porté plainte pour usage excessif de la force. Les autorités palestiniennes de Cisjordanie ont arrêté 41 journalistes en 2024 pour des périodes allant de quelques heures à une semaine, les interrogeant sur leur travail. Plus de 241 plaintes pour détention arbitraire ont été déposées auprès de la Commission indépendante des droits de l’homme. À Gaza, les détracteurs des autorités sont victimes d’agressions physiques. Le 8 juillet 2024, Amin Abed, un critique du Hamas, a été agressé par des hommes armés et masqués dans le camp de réfugiés de Jabalia. Les manifestations anti-Hamas organisées ne sont pas autorisées à Gaza, bien que de petites manifestations spontanées aient eu lieu, organisées par des habitants désespérés réclamant nourriture et aide. Des restrictions de mouvement, notamment des points de contrôle, des bouclages et des couvre-feux, peuvent être imposées sans préavis dans toute la Cisjordanie. Ces restrictions affectent l’accès aux villes, aux sites religieux et aux postes-frontières. Les postes-frontières terrestres vers la Jordanie peuvent ouvrir et fermer à court terme. La division politique entre la Cisjordanie contrôlée par le Fatah et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas complique encore davantage la gouvernance et la circulation entre les territoires.
Zones à éviter
Gaza représente une zone extrêmement dangereuse où tout déplacement doit être évité. L’ensemble du territoire est en proie à des opérations militaires actives, à des attaques indiscriminées, à de graves pénuries de nourriture et d’eau, à l’effondrement des infrastructures de santé et à l’absence de voies de sortie fonctionnelles pour les civils. L’assistance consulaire est totalement indisponible. Le nord de Gaza est confronté à des opérations militaires particulièrement intenses depuis octobre 2024, avec des sièges complets, des déplacements forcés et des attaques contre les infrastructures civiles. Les camps de réfugiés répartis dans toute la Cisjordanie présentent de graves risques. Les camps de réfugiés de Jénine et de Naplouse sont confrontés à des raids militaires israéliens particulièrement fréquents et violents, entraînant des morts, des déplacements massifs et la destruction d’infrastructures. Les camps de Tulkarem, Nur Shams et Far’a subissent également des incursions militaires régulières. Ces opérations impliquent souvent des sièges complets, la restriction de l’accès aux soins médicaux et un recours aveugle à la force. La route 60, en particulier ses carrefours près de Naplouse, a été le théâtre de nombreux incidents violents, notamment des fusillades, des jets de pierres et des affrontements. La route 443, reliant Jérusalem à la Cisjordanie, est également le théâtre de fréquents incidents de sécurité. L’autoroute 90, qui traverse la vallée du Jourdain, est l’une des routes les plus dangereuses, avec plus de 2 250 accidents enregistrés entre 2003 et 2018. Les zones proches des colonies israéliennes présentent un danger important. Les collines du sud d’Hébron, ainsi que les environs de Beit El, Homesh, Shilo et Evyatar, ont récemment été le théâtre d’incidents violents impliquant des colons. Le secteur H2 d’Hébron, autour de la rue Ash-Shuhada et de la mosquée Ibrahimi, est une zone militaire fermée présentant un risque de réactions hostiles de la part de groupes extrémistes. Les zones situées à moins de 500 mètres de la barrière de séparation entre Israël et la Cisjordanie sont particulièrement à risque, où des affrontements violents se produisent. Les points de contrôle dans ces zones peuvent fermer soudainement et devenir des foyers de violence. Jérusalem-Est est régulièrement le théâtre de tensions, de manifestations et de restrictions d’accès pour les Palestiniens.